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mardi 4 janvier 2011

Vous vous souvenez du c-MES ?


Il y a quelques années, l'acronyme c-MES fut très à la mode. Il est simplement devenu aujourd'hui MES. Mais qu'est donc arrivé au "c" ? Pour mémoire, le "c" signifie collaborative. Le MESA nous en parle ici : http://www.mesa.org/en/modelstrategicinitiatives/MESAModel.asp.
MESA - Modèle MES version 2.1

Si vous faites quelques recherches sur internet, vous verrez qu'il y a peu de références au c-MES. Si on y réfléchit un peu, cela n'est pas si surprenant. En réalité, les progiciels de MES sont tout sauf collaboratif ! On comprends alors mieux que le MESA communique plus sur le MES de nos jours.

Un bon MES devrait inclure les applications comme la planification, le suivi des arrêts machines, le calcul du TRS ou OEE, la gestion de la qualité, la gestion de la maintenance ainsi que de nombreuses autres outils qui doivent faciliter la coordination et la gestion de l'usine. Mais pour ce faire, chaque module applicatif doit collaborer avec les autres de même que le personnel impliqué dans ces tâches : opérateurs, personnel de maintenance, qualiticiens, repsonsables de production etc. Le MES devrait être affaire de c-ollaborative.

Cela implique donc de partager des données, l'authentification, de pouvoir basculer rapidement (et contextuellement) d'application, de s'interconnecter à des sources de données hétérogènes (API, ERP, BDD).  Cela signifie aussi la possibilité pour chaque personne impliquée de pouvoir accéder au systèmes de n'importe où sans contrainte technique ni de licence.
Les MES qui ne peuvent pas répondre à tous ces points sont voués à l'échec et à une utilisation limitée. Ceux qui cochent toutes les cases peuvent prétendre à remettre le "c" accolé à MES et les grands vainqueurs sont les industriels qui les utilisent.

"Softwar" ou le futur de la supervision industrielle et du MES

Il est trop facile d'enfoncer des portes ouvertes. Mais il faut bien admettre que dans le monde de la supervision, tout va bien (et encore) jusqu'à ce qu'il soit question de mise à jour de licences...

Le modèle de licence par utilisateur, par client, par variable (le so famous tag), par connexion bdd etc. a vécu. L'un des plus grands constructeur et éditeur a eu la largesse d'esprit de proposer des licences "par écran", une autre de tarifer ses clients légers en "limitant ses performances" et "ses fonctionnalités". Merci beaucoup Messieurs pour ces avancées ! le modèle de licence le plus évolué depuis ces 15 dernières années ;)

La vérité est que le modèle client-serveur pour la supervision industrielle et le MES est dans un cul-de-sac. Et ce n'est pas moi qui le dit, c'est Larry Ellison dans son approche de l'IT moderne il y a plus de 10 ans maintenant.
Softwar (http://amzn.to/ecqbjs) est un livre sur Larry Ellison et Oracle dont il est le CEO et l'un des principaux fondateurs. C'est un livre interressant car il donne un aperçu de se qui se profile pour notre industrie. On peut voir un parallèle étrange entre ce qu'a prédit Ellison pour l'IT (et qui est factuel aujourd'hui) et ce qui se passe dans l'automation de nos jours. Une bonne lecture pour vos prochaines vacances (tout comme Le But, de Eliyahu M. Goldratt http://amzn.to/gTS6Cm).
Alors, que dit Larry Ellison ? Que le modèle avec une base de données centrale est le seul modèle viable. Il précise que le client-serveur ne distribue que de la complexité et de l'"in-maintenabilité", que ce modèle est dans une voie sans issue, à la fin de son cycle.
A la lecture de ces mots, on ne peut que se dire, oui, j'aurai pu l'écrire. C'est exactement ce que je défends tous les jours. Depuis longtemps. Ellison l'a dit, les faits lui ont donné raison.

Ellison évoque aussi la justification de l'offre Oracle eBusiness Suite. Selon lui, toutes les applications du niveau ERP doivent avoir en commun un entrepôt de données, un schéma et une interface utilisateur. Elles devraient de plus fournir des fonctionnalités prêtes à l'emploi. Ce modèle évite la fragmentation et la dispersion des données en même temps qu'il facilite la création d'applications homogènes et conçues pour fonctionner de concert.

Et c'est exactement l'approche que nous proposons avec Ignition MES Suite, l'offre orientée production d'Ignition. Vous n'avez entraperçu que le module OEE Downtime mais durant cette année, vous découvrirez la suite MES la plus incroyable et totalement en phase avec ce concept.
Et nous allons un pas plus loin, car avec notre modèle de licence car vous ne payez que pour le serveur. Vous pouvez ensuite développer avec le Designer web, lancer autant de clients que nécessaire, créer autant de projets que vous voulez, utiliser autant de variables (vous savez, le tag !) et vous n'aurez jamais aucune contrainte par la licence.
Tout ce que vous connaissez pour Ignition s'applique pour le MES. Jump in the wagon.